Le romarin, plante chérie de phytothérapie
Cette vieille plante aromatique endémique qu'est le romarin, bien de chez nous, est une oubliée de la phytothérapie, à l’instar des exotiques à la mode…
Le romarin est pourtant une de mes chouchous de naturopathe, et en plus elle est présente dans nos jardins, à Bordeaux et dans tout le sud, mais peut aussi s'adapter partout ou presque !
Cet arbrisseau produit des feuilles et fleurs aromatiques riches en flavonoïdes entre autres molécules : salicylates, eucalyptol, pinènes linalol…
Ses vertus médicinales sont connues depuis toujours, entre autre comment stimulant du foie, digestif, décongestionnant…
Sont goût est amer, aromatique et astringent, tout comme son effet.
Energétiquement il est réchauffant et asséchant, et tonique.
Il est connu pour favoriser le travail le foie, comme tous les amers.
Il tonifie concrètement la digestion, en stimulant l’estomac et la vésicule biliaire : il est ce qu’on appelle cholérétique et cholagogue.
Le romarin est un dépuratif doux, facile d’utilisation, non agressif et progressif. Il peut être utilisé sur le long terme comme en cure intensive sans danger, outre une certaine excitation chez certains sujets sensibles.
Il est l’idéal ami de la cure détox douce d’automne !
Ces huiles essentielles naturelles sont anti-bactériennes et anti-inflammatoires ainsi qu’anti-spasmodiques. Elles participent aussi de la régénaration des tissus notamment le romarin à verbénone.
Conseillées autant pour l’acné de surcharge que pour l'indigestion et ballonnements, spasmes digestifs, prolifération bactérienne…
On prête aussi au romarin des vertus protectrices notamment par le fait d’empêcher la péroxydation de lipides. Il protégerait donc les acides gras de l’oxydation et donc indirectement de l’athérosclérose entre autre selon certaines études. Il faut pour cela l’intégrer quotidiennement dans ces habitudes alimentaires…
Associé aux fameux omégas 3 il favoriserait leur bonne assimilation et leur protection antioxydante. Il est pour exemple utilisé de plus en plus comme antioxydant dans les recettes alimentaires industrielles bio...
Ces qualités antioxydantes seraient aussi intéressantes contre les maladies dégénératives comme Alzheimer en protégeant notamment l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire, l'apprentissage et le système nerveux.
Il est un protecteur global, peut-être aussi radioprotecteur selon certaines études.
Le romarin aurait aussi, oui oui encore, la capacité d’être légèrement dopaminergique, donc comme d’autres plantes plus exotiques aiderait à lutter contre les états dépressifs.
Une raison de plus pour en abuser en automne contre la dépression saisonnière !!
Le romarin reste une plante stimulante, qui peut chez certains être légèrement excitante, il vaut mieux donc le prendre le matin et le midi.
Elle est subtile et tonique juste ce qu'il faut pour vous réveiller en beauté !!
Si vous le cueillez dans le jardin, veillez à ne prendre que les feuilles, sans les rameaux et bois qui rendraient la décoction encore plus amère...
Pour les gens hypotendus et faibles, il peut être très intéressant.
A l’inverse, lui préférer autre chose en cas d’hypertension, évidemment, bien que peu agressive.
En externe le romarin est aussi très adapté pour les peaux à problème, grasses et acnéiques par exemple, mais aussi matures. En eau florale ou utiliser sa propre décoction, ainsi qu'en mélange aromatique sur les conseils d'un professionnel et avec précaution.
Sa préparation :
Une grosse cuillère à soupe de feuilles dans un demi litre d’eau à frémir 3 minutes, laisser couvert à infuser 10mn, puis boire au fil de la matinée.
Plusieurs tasses par jour en période de cure du foie, une tasse en infusion douce au quotidien ou entretien, ou pour le plaisir !
Il remplace parfaitement le thé.
Aurélie Blay - Conseillère en naturopathie - Lormont - Bordeaux
Sources et ressources : Altheaprovence. Merci à Christophe !
Je suis officiellement certifiée "conseillère en hygiène de vie, naturopathie et aromathérapie", et non "naturopathe" du fait de ne pas pratiquer de technique manuelle propre au terme "praticien naturopathe", mais utilise malgré tout ce terme dans le cadre de mon référencement web pour une meilleure visibilité et non à des fins de tromperie commerciale...Je reste transparente.
Le dosage est-il le même en plante fraîche et en plante sèche ? Merci