Mon avis de naturopathe sur cette question cruciale de l’été !
Pour l’environnement, il est aujourd’hui clairement établi que les crèmes solaires ont un impact désastreux sur les écosystèmes et donc la planète, les coraux en meurent, la faune en souffre, la flore se raréfie...! Les huiles, les nanos, les conservateurs, les parfums, tout ça s'accumule...
Comment pourraient-elles être inoffensives pour notre santé si elles sont dangereuses pour la nature ?
Les fameuses nanoparticules (dioxyde de titane, de zinc...) seraient susceptibles de passer les membranes cellulaires et endommager l'ADN...
Les perturbateurs endocriniens modifient le système reproducteur...
Les campagnes publicitaires et les recommandations gouvernementales nous ont pourtant bien martelé que la crème solaire était indispensable !
Pourquoi alors les chiffres du cancer augmentent en même temps que celles des ventes de crèmes solaires depuis plus de 20 ans ?
Peut-être parce qu’elles nous laissent croire que nous sommes protégés au point de pouvoir rester 20 fois plus longtemps au soleil sans autre protection en pleine journée d’été…
Le prix d’une peau hâlée, brûlée plusieurs fois, de la pelade ? Le risque augmenté de mélanome quelques années plus tard.
Alors ? Se tartiner de crème solaire sur la plage toute les deux heures ?
Moi, naturopathe, je dis non ! Et à Bordeaux, nous sommes souvent à la plage !
Pourquoi ne pas préférer s’exposer modérément, intelligemment, au moins les 15 mn quotidiennes nécessaires à la production de vitamine D en été, puis se protéger vraiment ? Chapeau, tee-shirt, ombre du parasol, ou après 18h si on a le choix.
Sinon, la première protection naturelle est le bronzage lui-même, qui filtre les rayons grâce à la mélanine, à travailler progressivement et modérément, pour que la peau s’adapte d’elle-même. On peut aussi se supplémenter en caroténoïdes et vitamine C pour favoriser ce processus et profiter de l'effet anti-oxydant.
Ceux qui travaillent au soleil doivent rester couverts, d’un tissu léger, ou mettre de la crème solaire bio régulièrement (elles ne sont que très rarement appliquées selon les recommandations), mais pas si ils sont dans les eaux naturelles, océans, rivières, lacs, mers…Et même sous la douche, malheureusement, les nanoparticules ne sont pas retraitées…Alors, faisons appel à notre bon sens, à notre nature profonde en lien avec la planète, pour ne pas la pourrir, et nous avec.
Autre chose : l’utilisation intempestive de crème solaire et écrans totaux (et lucrative pour certains industriels), empêcherait la peau de produire la vitamine D tellement précieuse pour notre santé. Inutile de vous parler des crèmes cosmétiques quotidiennes munies de filtres UV...Un parallèle maintenant scientifiquement étudié entre carence en vitamine D et mortalité nous incite à prendre des bains de soleil préventifs !!
Le Dr Lindqvist et son équipe a prouvé que l’évitement du soleil est un facteur de risque de décès équivalent à celui du tabagisme !!!! Certes pas du cancer de la peau bien qu’amoindri, mais des maladies cardio-vasculaires, du diabète et des autres cancers tous confondus. Incroyable ??! Non.
Quand on dit que nous sommes de belles plantes il faut le croire et mieux vaut faire du soleil notre ami qui est avec l’eau à l’origine et à la source de la vie !
Les carences en illuminations naturelles sont en augmentation et de plus en plus étudiées, validant ces propos. Nous avons besoin de tout le spectre de la lumière naturelle pour bien vivre, et nous avons tendance à l’oublier, et à diaboliser à tort notre astre nourricier ! Outre la vitamine D, nous avons besoin de lumière à tout point de vue ! Il est question de mal-illumination comme il y a la malnutrition…
Alors, les crèmes solaires on évite, le soleil on l’aime et on se réconcilie avec lui raisonnablement, on va se promener en plein air quotidiennement, et on lâche les écrans ! Comme pour le Dr Plourde par exemple, il est pertinent de renoncer aux crèmes pour le bien de notre santé, de nos enfants, du corail, des poissons, des océans, de l’eau potable…
Chez nous, en Gironde notamment, on peut encore capitaliser notre stock de vitamine D jusque fin octobre, ensuite le soleil est trop bas, et les rayons UVB ne passent plus la couche d’ozone. Il faudra attendre avril/mai pour renouveler le stock naturellement en lézardant sur les terrasses de Bordeaux !
Les facteurs changent selon l’âge, les latitudes, la couleur de peau et l’heure de la journée, à se faire préciser donc, par exemple par son naturopathe préféré !
Aurélie Blay pour Santékilibre - Naturopathe - Bordeaux - Lormont
sources : Nexus de Juillet/Aout 2017, article de Kim-Anh Lim, vous y trouverez tous les liens de sources.
Ces conseils inforamatifs n’ont pas de valeur médicale et ne doivent pas se substituer à un traitement ou aux conseils d’un médecin, et doivent de préférence être envisagés sur les recommandations personnalisées d’un naturopathe. La décision d’utiliser ou ne pas utiliser, quelque soit l’information ici est sous l’unique responsabilité du lecteur.